"CHAOS" de Tony Giglio, avec Nicholas Lea : résumé du film
 
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"CHAOS": synopsis

 
Ceci est un résumé très détaillé. Si vous voulez garder la surprise intacte, ne le lisez pas... J'ai placé de nouveaux avertissements avant les révélations cruciales pour l'intrigue, qui n'en manque pas. Les expressions [entre crochets] sont des notes personnelles, ou des détails dont je ne suis pas absolument certaine.

CHAOS - Résumé (de mémoire) par une spectatrice... moi.

Seattle, Pearl Bridge. Extérieur nuit. Il pleut violemment. Une voiture arrive à toute vitesse, s'écrase contre une camionnette, fait un tonneau. Un noir sort par la fenêtre et tire une jeune femme blanche derrière lui. Une paquet de voitures de police arrivent, toutes sirènes hurlantes, un hélicoptère rejoint la scène. Commentaires audio par des journalistes : le suspect, John Curtis, a volé une voiture après un cambriolage. On entend deux coups de feu. L'otage et le criminel sont tués.

[générique d'ouverture. Nick est l'un des premiers cités.]

Des unes de journaux racontant ce qui est arrivé après la fusillade : le détective Quentin Conners (Jason Statham) a été suspendu mais refuse de s'excuser : il a suivi le règlement et il agirait de même dans des circonstances semblables.

Une voiture noire s'arrête (vue en plongée), quatre types avec des bonnets noirs et des lunettes de soleil en sortent et entrent dans la "World Global Bank". Une fois à l'intérieur, ils dissimulent leurs visages, sortent des mitraillettes et tirent vers le plafond. Panique. Ils réunissent les otages et les employés avant que l'un d'eux puisse actionner l'alarme. Un garde est stoppé par l'un des bandits, il pose son arme à terre. Le bandit l'assomme et lui prend ses clefs. Le chef des bandits (Wesley Snipes) est menaçant et glacé. Il ordonne à un technicien de fermer toutes les issues grâce au système informatique et celui ci obéit sans discuter. Un autre voleur installe des explosifs dans la salle des coffres et les fait sauter. Un employé réussit à déclencher l'alarme. Le bandit qui le surveillait lui tire dessus. Le chef des bandits n'est pas content, il lui dit qu'il aurait dû tirer *avant* qu'il n'utilise l'alarme... Il achève l'otage de sang froid.

Le détective Teddy Galloway (Justine Waddell) est bipée à son appartement.

Les forces de police se réunissent devant la banque. La foule est tenue à l'écart. Le SWAT [équivalent du GIGN] est appelé. Le détective Bernie  (John Cassini) est chargé de l'affaire. Le chef des voleurs, utilisant un synthétiseur vocal, l'appelle au téléphone. Il n'a qu'une seule requête : il veut négocier avec Quentin Conners et personne d'autre.

Le capitaine Jenkins (Henry Czerny) et le détective Shane Keller (Ryan Philippe) rendent visite à Conners. Ils lui expliquent la situation, il refuse d'abord d'intervenir, il a été suspendu, vous vous souvenez ? Mais on lui dit qu'il est réintégré, "juste comme ça". Il devra travailler avec Keller. De toute évidence, Jenkins et Conners se détestent cordialement, et Conners méprise Keller, trop jeune. Jenkins s'en va et laisse Keller avec son nouvel équipier.

Conners arrive devant la banque et répond très grossièrement à une journaliste TV. Jenkins annonce à Bernie Callo que Conners est désormais chargé de l'affaire. Callo prend très mal la nouvelle et rappelle que la dernière prise d'otage à mal tourné quand Conners s'en est occupé. Ces deux-là ne s'aiment pas beaucoup non plus, c'est visible ! Mais Jenkins ne laisse pas le choix à Callo et le renvoit. Jenkins donne ses ordres, dit au SWAT que Conners est le seul responsable, ce qui provoque un commentaire amusé du détective Vincent Durano (Nick Lea) à propos des habitudes du SWAT. Conners, Shane, Teddy et Vincent forment maintenant une équipe...

A l'intérieur de la banque, les bandits sont occupés avec un mystérieux bricolage. Ils utilisent tout un tas de quincaillerie, de matériel informatique...

Vincent fait le compte-rendu de la situation : qui est à l'intérieur, combien d'otages et de bandits... Le chef des voleurs appelle Conners, demande à être appelé "Lorenz", semble surpris que Conners soit déjà sur place alors qu'il avait été suspendu après le cas du Pearl Bridge, lui explique la situation, que les otages vont bien sauf un, et que le chaos demande un certain ordre. Vincent écoute la conversation pendant que Shane prend des notes. Lorenz réclame en plaisantant que la police se retire, autrement il n'a pas de requête, Conners doit rester là, et ça va être une longue nuit. Une journaliste résume la situation.

A l'intérieur de la banque, les travaux continuent.

Conners sucent des Nicorettes, Teddy se demande ce que font les bandits, Vincent suppose qu'ils gagnent du temps... Conners est d'accord et Vincent pense que les criminels ne s'attendaient pas à ce que Conners soit présent si vite. Mais pourquoi gagner du temps, en attendant le lever du soleil ? Conners réclame le chef du SWAT et Vincent part le chercher. Conners confie ses réflexions à Teddy, il y a déjà un otage mort, les voleurs n'ont plus rien à perdre, plus on attend plus on risque de causer des dommages. Il décide d'agir tout de suite. Le commandant du SWAT fait son rapport, les tireurs d'élite sont à leur place. Il propose de faire sauter les portes mais Conners refuse car il y a déjà des explosifs dans la banque. Il préfère couper le courant quelques minutes, en déconnectant les portes fermées électroniquement les soldats pourront entrer dans la banque. Tout est prêt pour l'assaut.

A l'intérieur de la banque : les bandits s'emparent de deux otages, les attachent, et à l'aide d'un système sophistiqué les envoient pendre la tête en bas, devant les fenêtres.

A l'extérieur l'unité du SWAT vérifie ses positions quand Conners voit les otages suspendus. Il devine qu'il s'agit d'un piège, ordonne au commandant du SWAT d'annuler l'opération mais celui-ci n'écoute pas et lance l'assaut. Teddy et Vincent attendent près de la porte, prêts à entrer derrière les soldats, quand on fait sauter la porte de l'intérieur. Après le choc, les soldats du SWAT et les flics entrent dans la banque, aident les otages à sortir. Les quatre détectives et d'autres flics fouillent l'immeuble en vain : les bandits ont disparu.

Vincent rend compte des dommages et des témoignages, il y avait de 5 à 9 bandits, impossibles à identifier car ils étaient masqués, on doit vérifier les caméras de surveillance. Conners demandent à ce que les antécédents de chaque otage soient contrôlés.

Dehors, Shane demande à l'ingénieur du son à écouter les conversations téléphoniques enregistrées. Le type est réticent à l'idée de laisser un étranger toucher à son matériel mais Shane peut se montrer très persuasif et bientôt il écoute avec une grande attention.

Conners contrôle les caméras de surveillance. Elles ont toutes fonctionné sans arrêt sauf celle de la salle des coffres, détruite par l'explosion.

Shane est toujours en train d'écouter l'enregistrement des coups de fil.

Conners a une entrevue avec le porte-parole de la banque (Kimani Ray Smith) qui explique que parmi les clients de la banque il y a un riche prince saoudien, mais qu'ils ne contrôlent pas le contenu des coffres, sauf pour les explosifs et les substances toxiques. Comme les bandits n'ont pas pris d'argent dans le coffre principal, les détectives concluent que le coffre du prince était leur objectif.

Le capitaine Jenkins n'est vraiment pas content de la manière dont les choses ont tourné et dit à Conners qu'il sera le bouc émissaire s'il en faut un.

Après davantage d'écoute, Shane va déjeuner avec Conners. Là il essaye d'exposer sa théorie : Lorenz parlait d'une manière spéciale, en mettant l'accent sur certains mots, ce qui lui fait penser à la théorie du chaos (de E. Lorenz), selon laquelle des faits aléatoires finissent par révéler un motif. Conners l'interrompt, méprisant son vernis universitaire, et lui demande pourquoi il est entré dans la police. Shane dit que c'est une tradition familiale. L'animosité s'accroît entre les deux hommes, Shane connaît la réputation de Conners, et Conners dit qu'il sera capable de le juger quand il aura traversé les mêmes épreuves. Conners part après avoir payé l'addition. Vincent l'appelle car il a quelque chose à lui montrer. Shane est contrarié et paye la note avec un de ses billets, empochant celui de Conners dans son portefeuille.

Conners retrouve Vincent avec une journaliste, en train de regarder une bande vidéo. Parmi les otages de la banque, Vincent a reconnu un certain Damon Richards (Ty Olsson), un voleur qu'il a déjà arrêté. Le type est en liberté parce qu'il a donné ses complices. Vincent se souvient de son adresse, il vit avec une fille nommée Gina.

L'équipe se précipite à l'appartement de Richards. Les choses ne se passent pas trop bien, Richards tire à travers la porte. En entrant l'un des officiers est blessé, Teddy appelle des renforts. Il y a d'autres coups de feu de part et d'autre, Vincent trouve une Gina (Natassia Malthe) furieuse et presque nue, qui se bat comme une tigresse, mais il parvient à la maintenir au sol et la menotter, ce qui lui vaut une remarque sarcastique de Teddy. Pendant ce temps, Shane voit une trace de sang sur le sol et poursuit Richards qui s'échappe par la fenêtre et l'échelle d'incendie, puis s'enfuit dans sa camionnette. Shane réquisitionne une motocyclette et une poursuite spectaculaire s'ensuit. Finalement Shane fait une mauvaise chute avec la moto mais quand il pense que Richards va s'échapper, une voiture de police arrive dans l'autre sens et bloque la camionnette. Conners en sort avec un sourire narquois et arrête Richards, sérieusement blessé, après l'avoir étendu pour le compte.

Richards est inconscient mais son état est stable à l'hôpital. Conners et Teddy passe un court moment seuls mais ils sont interrompus par Shane qui rapporte que Gina Lopez a deux enfants et n'est probablement pour rien dans le hold-up. Conners demande à Vincent de l'installer dans une salle d'interrogatoire. Vincent félicite Shane Keller ; il connaissait son père et a travaillé avec lui, c'était un honneur. La technicienne (Iris Paluly) apporte des nouvelles et flirte avec Conners et Shane. Elle explore le sac de voyage trouvé chez Richards et Gina. Parmi des objets divers, un monceau de billets... 50.000 $. Néanmoins l'argent ne provient pas de la "World Global Bank" mais de la "National Financial", une banque cambriolée 4 mois plus tôt et dont les voleurs sont encore en prison. Shane apprend que chaque banque utilise un parfum spécial pour marquer les billets (les empreintes sont illisibles après de trop nombreuses manipulations). Conners a compris que Shane est le fils de Keller, un officier bien connu qui est mort dans l'exercice de son devoir.

Dans la salle d'interrogatoire, Conners fait face à Gina et l'interroge au sujet de l'argent et de Richards. Elle nie tout et demande son avocat. Alors Conners la menace de lui faire retirer ses enfants.

Shane doute de la confession obtenue mais pas Conners. Shane est prêt de condamner les méthodes de Conners mais son équipier lui dit que tout tourne autour de la "ligne bleue", qu'il ne faut pas la franchir.

Conners et Shane se rendent à la salle des pièces à conviction du commissariat, où sont conservés les armes, la drogue, l'argent, etc. L'employé, Harry Hume (Paul Perri) est pour le moins inamical. Ils signent et entrent. Shane remarque qu'une armée ne pourrait pas entrer mais Conners répond qu'un flic le peut, très facilement... Et le rayon où l'argent du cambriolage devrait se trouver est vide ! En contrôlant le registre ils voyent que c'est le détective Bernie Callo qui a signé. Harry ne se souvient pas de cette visite deux semaines auparavant, mais s'il a signé...

Réunion de l'équipe au complet dans le bureau du capitaine Jenkins. Teddy explique que Bernie a apporté l'argent lui-même deux semaines plus tôt : 433.000 $. Pourquoi en aurait-il besoin ? Vincent invoque des pressions. Teddy se souvient qu'il était sur le point de divorcer et lui avait demandé un avocat pas cher. Jenkins a des doutes car il sait que Bernie est honnête. Et s'il était impliqué, pourquoi réclamer Conners à sa place pendant le hold-up ?

Les nouvelles arrivent : Bernie Callo a été trouvé mort à son domicile. L'équipe s'y rend pour enquêter. Vincent apporte un carton rempli de plans de la banque, de photos, de documents. Le téléphone sonne, le répondeur démarre, et ils entendent la voix synthétique de Lorenz appeler le détective Conners et lui dire qu'un motif commence d'émerger, et que la vengeance sera sienne.

Ils apprennent qu'après que son coffre à Charlotte ait été cambriolé, le prince saoudien a retiré tous ses avoirs des USA. Ainsi le hold-up ne concernait pas ses biens... Pourquoi faire sauter une banque sans toucher à l'argent ou à la salle des coffres ? Shane cite un proverbe oriental parlant de revenir au début du chemin ; de revenir à la banque.

A la banque, un spécialiste a visionné encore et encore les bandes vidéos des caméras de surveillance sans trouver rien de neuf. Mais l'oeil entraîné de Conners remarque que pendant que l'attention de tout le monde est retenue par l'écran de la salle des coffres s'éteignant au moment de l'explosion, une autre caméra a subtilement bougé - elles sont fixes normalement. L'endroit caché est un ordinateur dont on a utilisé le clavier. Après un relevé d'empreintes, Conners demande à leur spécialiste de pénétrer à l'intérieur du système de la banque.

Conners, Shane, Teddy et Vincent s'en vont dîner dans un restaurant italien. Vincent questionne Shane au sujet du proverbe qu'il a cité. C'est un dicton bouddhiste. Conners quitte la table un moment et Shane parle de la suspension de Conners, mais Vincent prend sa défense. Teddy rejoint Conners, elle exprime ses regrets pour le passé.

Les empreintes sur le clavier appartiennent à Chris Lei, un pirate informatique asiatique. Sur le chemin du retour, dans la voiture, Conners confesse l'avoir arrêté quelques années plus tôt. Il manquait de preuves et a "forcé" la loi pour le faire condamner. Shane est choqué mais Conners insiste : il y a des choses qu'on n'apprend pas à l'école, on peut forcer la loi, tant qu'on ne la brise pas ! Ils arrivent trop tard au domicile du pirate, Chris vient juste d'être tué par Lorenz. Conners aperçoit Lorenz sur un moniteur et essaye de l'attraper dehors. Lorenz s'échappe dans sa voiture après un échange de coups de feu. Shane est légèrement blessé au bras.

A l'hôpital, Conners et Shane rendent visite à Damon Richards qui a repris conscience. Shane demande la permission de l'interroger et commence durement, appuyant là où ça fait mal - littéralement. Comme Richards n'est pas disposé à coopérer, Shane fouille dans la pharmacie et sort un flacon de morphine, expliquant que la petite dose délivrée par l'intraveineuse est bonne, mais que s'il injecte la totalité du flacon, Richards mourra très rapidement. Il insert une aiguille dans l'intraveineuse et commence d'injecter le liquide, disant que de toute façon, personne ne regrettera un fumier pareil ! Richards devient immédiatement loquace.

En quittant l'hôpital, Conners est un peu estomaqué par le changement d'attitude de Shane. Mais le jeune détective lui assure que personne n'est jamais mort de 5 cc de solution de sodium...

Richards a révélé que la véritable identité de Lorenz est [Scott ?] Curtis, c'est le frère du kidnappeur que Conners a abattu sur le Pearl Bridge. Il a aussi donné le nom des deux bandits restants et l'adresse où tous devaient se retrouver. De toute évidence, Curtis élimine ses complices un par un.

Les quatre détectives organisent une planque de nuit autour de la maison avec des renforts. Conners et Shane font équipe et parle du père de Shane et des raisons qu'il l'ont poussé à devenir policier aussi. Au point de rencontre, ils trouvent les deux suspects mais pas Lorenz/Curtis. Quelques uns des flics deviennent impatients et voudraient les arrêter immédiatement, et Vincent intervient à la radio aussi, mais Conners est intraitable, il veut Curtis. Soudain le biper de Teddy sonne, donnant l'alerte aux deux bandits qui se précipitent à l'intérieur, accélérant les choses. L'équipe entre dans la maison à la recherche de leurs suspects. Ils atteignent une chambre dont les murs sont couverts de photos, d'articles de presse, de gros titres, tous au sujet de l'affaire de Pearl Bridge et de la suspension de Conners. Teddy attrape l'un des bandits pendant que Conners se bat avec l'autre. Teddy découvre un détonateur enclenché et crie à tout le monde de sortir de la maison. Tous sortent sauf Conners, toujours en train de se battre avec le suspect. Des explosions détruisent la maison. Vincent est blessé au bras gauche. Il est assis à l'extérieur, le bras en écharpe et un médecin lui propose de la morphine qu'il accepte. [C'est la dernière scène de Nick dans le film, sauf pour des flash-back de scènes qu'on a déjà vues.]

Le corps méconnaissable de Conners est tout ce que l'on peut retrouver dans les décombres de la maison et Jenkins n'est pas vraiment triste d'apprendre que Conners ne s'en est pas sorti. Teddy lui dit sa façon de penser, Conners était un meilleur flic et un meilleur homme que lui. Et Shane est tout à fait d'accord...

De retour au commissariat, Shane reçoit une visite : le spécialiste informatique a étudié la liste des opérations bancaires. Il a découvert le pot aux roses : les voleurs ont utilisé un virus qui a ordonné une énorme quantité de petits transferts de fonds, créant des comptes écrans les uns après les autres. Un gros transfert aurait déclenché une alarme, mais pas 10.000.000 de fois 100 $ sur des comptes variés... Ils ont volé un milliard de dollars ! Les opérations devraient s'interrompre au début du prochain jour ouvrable, c'est à dire à 6 heures du matin, et il n'y a aucun moyen d'intervenir, sauf à éradiquer le virus. C'est pourquoi les voleurs voulaient gagner du temps jusqu'au lever du soleil. Les bandits devaient agir de l'intérieur de la banque car c'est là que se trouvait l'ordinateur principal. L'ironie est que la coupure de courant pour ouvrir les portes pour le SWAT a aidé le virus à se répandre.

Premier gros coup de théâtre...

Shane reçoit un coup de fil de Curtis, utilisant encore sa voix synthétique pour dire qu'il n'a tué personne qui ne l'ait mérité, que Callo est insignifiant. Shane en parle à Jenkins qui pense que Curtis essaye seulement de l'embrouiller. Mais Shane n'est pas d'accord : si Callo ne compte pas, alors il n'était pas la taupe qui a aidé les cambrioleurs au sein de la police ? Shane se rend à la cave du commissariat et fait face à Harry, le gardien. Il apporte plusieurs rapports signés par Callo pour comparer avec le registre : la signature est un faux. Callo n'a jamais été un ripoux ! Harry reconnaît qu'il a donné un coup de poing à Callo parce qu'un flic ne devrait jamais témoigner contre un collègue... Shane est vraiment bouleversé, il a raté Curtis, Lorenz ou quelque soit son nom toute la journée, c'est un tueur de flic... Finalement Harry laisse échapper quelque chose. "Qui connaît mieux Conners que Lui ?"

Second coup de théâtre...

Un flash-back nous ramène à Pearl BridgeConners tient Curtis et son otage en joue. Le premier coup de feu qui a tué l'otage a été tiré par son équipier, Yolk, qui a été condamné sur le témoignage de Callo.

Un flic apporte à Shane une information : Lorenz/Curtis/Yolk a utilisé Nextel pour l'appeler et ils ont pu retracer l'appel. Ils savent où il est... Shane se précipite au port, près des containers, vers un petit café. Yolk en sort pour se trouver face à Shane qui le tient en joue. Il prétend se rendre mais Shane n'est pas dupe et effectivement, Yolk tire et le rate mais prend la serveuse en otage, répétant la scène qui s'est passée deux mois plus tôt sur le pont. Mais Shane n'est pas venu seul, Teddy est entrée par la porte de derrière et son intervention sauve l'otage, sinon la situation car Yolk s'échappe parmi les containers. Shane lui court après. Yolk se moque de lui, jouant au chat et à la souris, pendant que Shane lui assure que le virus sera bientôt détruit et que l'argent est perdu pour lui. La poursuite est entrecoupée de plusieurs fusillades... Elle emmène les deux hommes jusqu'à un ponton de bois où ils ont une vilaine bagarre. Malgré ses blessures, Shane réussit à récupérer son arme et abat Yolk qui tombe à l'eau. Son corps remonte à la surface, il est mort.

Encore un coup de théâtre. Cette fois-ci, c'est le bon !

Teddy et Shane discute tranquillement ensuite [dans un café ?]. Teddy s'en va et Shane paye l'addition avec un billet tiré de son portefeuille quand quelque chose le frappe : le billet est parfumé. Le même parfum qui se trouvait sur l'argent volé. Comment se fait-il ? Il se souvient du déjeuner avec Conners, et comment il a échangé le billet de Conners contre le sien, le glissant dans son portefeuille.

De retour au commissariat dans le bureau de feu Conners, Shane explore les lieux. Sur un rayonnage il trouve un livre sur Lorenz et sa théorie du chaos, abondamment annoté par Conners qui avait prétendu ne pas la connaître quand Shane lui en avait parlé. Il appelle l'aéroport, le port, à la recherche d'un passager du nom de Conners, ou Lorenz... Chou blanc. Puis il jette un coup d'oeil au nom de l'auteur, James Gleick. Un nouveau coup de fil et il est de nouveau sur la piste !

A l'aéroport il montre sa plaque et demande des informations. Son mobile sonne : c'est Conners ! Pendant que Conners explique calmement comment tout a fonctionné, nous voyons des flash-back, des détails significatifs, des scènes manquantes. Il dit qu'il a été impressionné quand Shane a pensé à la théorie du chaos. Comment a-t'il disparu dans l'explosion ? Il en avait préparé deux, d'abord une petite et déposé sa plaque sur un cadavre [Scott Curtis ?]. Puis il s'est échappé par un puit profond en dessous de la maison avant de déclencher la seconde explosion qui a fini de la détruire. Shane fouille désespérément l'aéroport à la recherche de Conners, toujours au bout du fil, pendant que celui-ci est à l'étage, avec un chapeau et des lunettes de soleil, un simple sac de voyage à la main, l'observant avec amusement. Oui, c'était lui la taupe à l'intérieur de la police, c'est un tueur en série, un tueur de flic... Pour tout ce qu'on lui a fait subir quand il suivait le règlement. Et pour l'argent. La leçon : "On ne gagne pas toujours." Conners coupe et marche vers son destin : un jet privé qui l'attend, une hôtesse charmante qui lui verse une coupe de champagne avant le décollage...

La fin.

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